Le rôle du thérapeute est de :

• Découvrir et clarifier ce que le Patient souhaite accomplir et valider les règles de fonctionnement de la thérapie.
• Créer un climat de confiance pour aider le Patient à rencontrer ses zones d’ombre.
• Suivre le Patient dans sa progression, en laissant les informations se déployer au gré de ses besoins.
• Nommer ce qui se joue dans la relation Patient/Thérapeute
• Confronter le Patient à sa problématique et à des exercices en dehors des séances.

La définition de la thérapie brève :

La thérapie brève se différencie de la psychanalyse en terme de temps : elle se déroule sur une durée allant de quelques séances à deux années. Basées sur les nouvelles recherches en communication, la thérapie brève cherche à soulager la souffrance psychologique le plus rapidement possible en amenant les patients à faire des expériences nouvelles  leur permettant d’affronter le présent et l’avenir de façon plus sereine.

La thérapie brève n’a pas pour vocation de régler les problèmes pathologiques. Les personnes présentant des troubles d’ordre psychiatriques seront réorientées vers des structures adaptées.

La thérapie brève s’adresse à une personne qui rencontre les problèmes suivants : 

• Blocages diverses
• Ruminations, idées noires, dépression
• Tendance au négativisme
• Angoisses, crises de panique, phobies, peurs diverses
• Stress post traumatique
• Problèmes relationnels récurrents (solitude/renfermement/conflits)
• Sentiment de ne pas être maître de soi (influençable/manipulable/ compulsions)
• Sentiment d’être une victime des évènements
• Sentiment que les autres savent/sont mieux que soi
• Répétition de scénarios (relationnels, professionnels)
• Choix de vie (relationnels/orientation) lourds de conséquences
• Ennui, démotivation, manque d’énergie et de centres d’intérêts (professionnels/ personnels)
• Méconnaissance de soi
• Pas de reliance à son être profond, ni de connexion à son corps (physique/émotionnel)

Le Thérapeute est un expert du processus de thérapie et reste maître du cadre. Son rôle requiert qu’il soit dans la position de comprendre les enjeux professionnels, personnels et relationnels de son Patient en l’aidant à prendre conscience de ce qui se joue pour lui. Le Thérapeute posera les bonnes questions, le Patient trouvera ses réponses.

Les repères déontologiques

Conduite professionnelle générale en tant que Thérapeute :

En toutes circonstances, je chercherai à reconnaître les incidences personnelles qui pourraient influencer, entrer en conflit ou interférer avec la performance de mon travail de thérapeute. Quand les faits ou les circonstances l’imposent, je chercherai rapidement une assistance professionnelle et déterminerai l’action à suivre, y compris si cela est approprié de suspendre ou de terminer le travail thérapeutique avec mon Patient.

Conduite professionnelle à l’égard des Patients

1- Je me tiendrai responsable de déterminer les limites claires, pertinentes et culturellement adaptées qui gouvernent quelque contact physique que je puisse avoir avec mes Patients.

2 – Je n’engagerai de relation sexuelle avec aucun de mes Patients.

3 – Je construirai un cadre clair avec mes Patients pour qu’ils puissent évoluer en toute sécurité.

4 – Je m’assurerai que, au cours des deux premières séances mon Patient comprend la nature de la thérapie, le cadre de la confidentialité, les accords financiers et les autres termes du cadre de la thérapie.

5 – J’identifierai avec précision mes qualifications, mon savoir-faire et mon expérience de Thérapeute.

6- Je n’orienterai pas intentionnellement mon Patient ni ne formulerai de fausses promesses sur ce que mon Patient pourrait obtenir du processus de thérapie ou de moi en tant que Thérapeute.

7- Je ne donnerai à mes Patients quelque information ou avis que je sais ou crois trompeur.

8- Je n’exploiterai pas en connaissance de cause quelque aspect de la relation Thérapeute-Patient à mon profit ou à mon avantage personnel, professionnel ou financier.

9 – Je respecterai le droit du Patient de terminer la thérapie en quelque point du processus. Je serai attentive aux signes que le patient ne tire plus parti de notre relation thérapeutique.

10- Si je crois que le Patient serait mieux accompagné  par un autre professionnel, j’encouragerai le Patient à entreprendre ce changement.

11 – Je suggèrerai que mes Patients recherchent les services d’autres professionnels lorsque cela apparaît pertinent ou nécessaire.

12 – Je prendrai toutes les mesures utiles pour informer les autorités compétentes dans le cas où mon Patient déclarerait une intention de mettre en danger lui-même ou des tiers.

Confidentialité

13- Je respecterai la confidentialité des propos de mon Patient, sauf autorisation expresse de sa part ou exigence contraire de la loi.

14- J’obtiendrai l’accord de mes Patients avant de mentionner leur identité ou toute information permettant de les identifier.

15 – J’obtiendrai l’accord du bénéficiaire de la thérapie avant de dévoiler quelque information le concernant à quiconque rémunère ma prestation.

Conflits d’intérêts

16 – Je veillerai à éviter tout conflit entre mes intérêts et ceux de mes Patients.

17 – Pour tout conflit d’intérêt, en cours ou potentiel, j’exposerai ouvertement la situation et délibèrerai pleinement avec mon Patient comment en traiter de quelque façon qui le serve le mieux.

18 – Je pratiquerai l’échange de prestations contre des services, des biens ou toute autre rémunération non financière seulement lorsque cela n’affecte pas la relation de thérapie.

L’engagement déontologique

En tant que Thérapeute, je m’engage à honorer mes obligations déontologiques à l’égard de mes Patients, de mes collègues et du public en général. Je m’engage à respecter le code déontologique à traiter les personnes avec respect comme des êtres humains indépendants et égaux, et à revendiquer ces engagements auprès de ceux que j’accompagne.

Vivien Riley